L’article de La Presse explore l’industrie de la cyberfraude en Asie du Sud-Est, où des réseaux criminels chinois exploitent des centaines de milliers de personnes pour arnaquer des Occidentaux. Ces centres d’escroquerie, souvent situés aux Philippines, génèrent des milliards de dollars chaque année.

Ces centres d’arnaques fonctionnent comme de véritables usines, avec des employés forcés de passer des nuits entières à appâter des victimes en Europe et en Amérique du Nord. Les fraudeurs utilisent des faux profils en ligne pour gagner la confiance de leurs cibles et les convaincre d’investir dans de fausses plateformes de cryptomonnaies.

Les conditions de travail dans ces centres sont inhumaines. Les travailleurs, souvent victimes de traite humaine, sont soumis à des violences physiques et psychologiques. Ils sont forcés de suivre des directives strictes pour dissiper les doutes de leurs cibles et maximiser les profits des réseaux criminels.

Des opérations policières, comme celle d’octobre 2023, ont permis de démanteler certains de ces centres, mais beaucoup d’autres continuent de fonctionner. Les autorités locales et internationales s’efforcent de lutter contre cette industrie, mais les défis restent immenses en raison de la nature transnationale des crimes.

L’article présente des témoignages poignants de victimes de cyberesclavage, comme Béa, une Philippine retenue prisonnière en Birmanie. Ces récits mettent en lumière les souffrances endurées par les travailleurs forcés et les méthodes brutales utilisées par les réseaux criminels pour les contrôler.

Les centres d’arnaques démantelés sont parfois réutilisés par les autorités pour héberger des victimes et des fraudeurs arrêtés. Des initiatives de réhabilitation sont mises en place pour aider les victimes à se reconstruire. Cependant, la lutte contre la cyberfraude et le cyberesclavage nécessite une coopération internationale renforcée et des efforts continus pour éradiquer ces pratiques…   Source