La facture demeure salée pour les entreprises canadiennes victimes de cybercrimes, mais celles qui ont recours à l’intelligence artificielle (IA) peuvent parvenir à limiter les coûts, selon un rapport de la société informatique IBM.
Les organisations du pays qui ont été touchées par une cyberattaque entre mars 2023 et février 2024 ont payé en moyenne 6,32 millions par incident de violation de données, d’après les chiffres publiés mardi par la firme américaine.
Cela est un peu moins élevé que les deux années précédentes, soit 6,94 et 7,05 millions, respectivement. IBM associe ce recul à l’utilisation de l’IA par les entreprises.
Si cette technologie peut profiter à des personnes malveillantes, elle a aussi le pouvoir d’accélérer le travail afin d’identifier et de contenir une brèche, réduisant ainsi sa durée et les coûts, soutient l’analyse d’IBM.
Les deux tiers (61 %) des entreprises canadiennes ont désormais recours à l’IA et à l’automatisation. Et celles qui ont utilisé ces outils en matière de cybersécurité ont observé des effets bénéfiques, selon le rapport... Source