Selon le reportage de Radio-Canada, le projet de centre de données à Gatineau a rencontré un obstacle majeur avec le refus d’Hydro-Québec de fournir les 50 mégawatts nécessaires. Alain Adam, président de la société immobilière Adam, exprime son incompréhension face à cette décision, soulignant l’importance économique et environnementale du projet, qui pourrait générer 500 millions de dollars d’investissements et des retombées fiscales annuelles importantes.

Mario Malouin, chercheur au Centre Interdisciplinaire de Recherche et Innovation en Cybersécurité et Société (CIRICS) de l’UQO, met en avant la conformité juridique des données, insistant sur l’importance d’héberger les données sur un sol canadien, sous conformité canadienne, pour éviter qu’elles ne soient soumises à des lois étrangères.

Pour réduire la consommation énergétique, les responsables du projet ont collaboré avec Sunbird Énergie, une entreprise québécoise spécialisée dans la transition énergétique. Grâce à l’installation de panneaux solaires, le projet promettait de se déconnecter du réseau d’Hydro-Québec en période de pointe, avec une capacité solaire de 6,7 MW.

Le refus d’Hydro-Québec est motivé par un contexte énergétique défavorable. La société d’État indique que le contexte actuel ne permet pas de répondre à tous les projets de raccordement, malgré le soutien de la Ville de Gatineau et les efforts pour réduire l’empreinte écologique du projet.

Steve Waterhouse, expert en cybersécurité, souligne l’importance stratégique d’un centre de données à Gatineau, qui pourrait desservir la capitale nationale et les intérêts de la région. Il exprime son incompréhension face au refus d’Hydro-Québec.

Alain Adam et ses partenaires continuent de chercher des solutions pour réaliser ce projet ambitieux, espérant surmonter les obstacles actuels et contribuer au développement technologique de la région…Source