Un matin, au début d’octobre, 18 ans après l’assassinat de sa fille Jennifer, Drew Crecente a reçu une alerte Google signalant un nouveau profil d’elle en ligne, avec son nom complet et une photo tirée d’un album scolaire de fin d’année.
Une fausse biographie la décrivait comme une « journaliste spécialisée dans les jeux vidéo et experte en technologie, culture pop et journalisme ».
Or, Jennifer avait été tuée en 2006 par son ex-copain pendant sa dernière année d’école secondaire.
Le visage et le nom de Jennifer avaient été repris pour devenir le visage humain d’un robot conversationnel en ligne. Elle était présentée comme un « personnage d’IA érudit et amical ». Une grosse icône invitait les utilisateurs à discuter avec elle... Source