Au tour d’Ottawa d’interdire l’utilisation de l’IA DeepSeek sur certains appareils

L’article de Le Devoir rapporte qu’Ottawa a décidé d’interdire l’utilisation de l’IA DeepSeek, développée par une société chinoise, sur certains appareils gouvernementaux. Cette décision a été prise en raison de préoccupations concernant la collecte et la conservation inappropriée d’informations personnelles sensibles par DeepSeek. Le gouvernement recommande également aux autres agences et ministères de suivre cet exemple pour protéger les réseaux et les données du gouvernement.

Dominic Rochon, chef de l’information du Secrétariat du Conseil du Trésor, a indiqué que cette mesure est nécessaire pour garantir la confidentialité des données. Les appareils mobiles gérés par Services partagés Canada, qui fournit des services numériques aux organisations gouvernementales, sont déjà soumis à cette restriction1. Rochon a également souligné que les informations collectées par DeepSeek incluent des noms, des courriels, des numéros de téléphone, des dates de naissance, ainsi que des entrées textuelles ou audio, des requêtes, des fichiers téléversés, des commentaires et des historiques de chat.

DeepSeek a récemment attiré l’attention en lançant un agent conversationnel moins énergivore et plus abordable que ceux de ses concurrents. Cependant, des experts en sécurité ont averti que le système d’intelligence artificielle collecte des informations sur ses utilisateurs, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la confidentialité. En réponse, le Canada a décidé de suivre l’exemple de l’Australie, qui a également interdit l’utilisation de DeepSeek en raison de préoccupations similaires.

Le gouvernement canadien met en avant la nécessité de protéger les données sensibles et de prévenir toute utilisation abusive des informations personnelles. Cette décision s’inscrit dans un cadre plus large de mesures visant à renforcer la cybersécurité et à protéger les infrastructures numériques du pays1. En interdisant l’utilisation de DeepSeek, Ottawa espère réduire les risques de violations de données et de cyberattaques.

En plus de cette interdiction, le gouvernement encourage les autres ministères et agences à adopter des pratiques de cybersécurité rigoureuses. Cela inclut la mise en place de protocoles de sécurité renforcés et la sensibilisation des employés aux risques liés à l’utilisation de technologies non sécurisées1. Le Canada cherche à établir des normes élevées en matière de protection des données pour garantir la sécurité des informations gouvernementales.

Enfin, cette initiative reflète l’engagement du Canada à collaborer avec ses partenaires internationaux pour lutter contre les menaces cybernétiques. En travaillant ensemble, les pays peuvent partager des renseignements et des ressources pour mieux se protéger contre les cyberattaques et les violations de données. Le Canada continue de renforcer ses capacités en matière de cybersécurité pour faire face aux défis croissants dans ce domaine…   Source

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