L’incident décrit dans l’article de La Presse met en lumière un aspect crucial de la cybersécurité : le facteur humain. Malgré les avancées technologiques et les systèmes de sécurité sophistiqués, les erreurs humaines restent une source majeure de vulnérabilité. L’inclusion accidentelle d’un journaliste dans un groupe de discussion contenant des informations militaires confidentielles, pourrais avoir des conséquences graves pour la sécurité nationale.
Un journaliste américain s’est retrouvé par accident inclus dans un groupe de discussion confidentiel du gouvernement Trump, recevant ainsi un plan détaillé de frappes aériennes contre les rebelles houthis au Yémen. Cet incident a été confirmé par la Maison-Blanche, qui a reconnu la faille de sécurité et a lancé une enquête pour comprendre comment cette erreur s’est produite.
Le journaliste en question, Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef du magazine The Atlantic, a révélé avoir reçu le plan d’attaque via l’application de messagerie Signal. Le plan contenait des informations précises sur les armes, les cibles et les horaires des frappes menées le 15 mars par les forces américaines.
La Maison-Blanche a confirmé l’authenticité des messages et cherche à comprendre comment le numéro de Goldberg a été ajouté par erreur au groupe de discussion. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hugues, a souligné que cet incident démontre une coordination profonde entre de hauts responsables gouvernementaux.
Jeffrey Goldberg a expliqué que 18 personnes participaient à cette boucle de discussion, incluant des figures importantes telles que le chef de la diplomatie Marco Rubio, le patron de la CIA John Ratcliffe et le vice-président JD Vance. Les échanges ont commencé avec une prise de contact du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz via Signal.
L’incident a suscité des réactions vives au sein du Congrès américain. Des figures de l’opposition démocrate, comme Elizabeth Warren et Chris Coons, ont dénoncé l’illégalité et la dangerosité de cette situation. Ils ont critiqué la gestion des informations sensibles par le gouvernement Trump et exprimé leurs inquiétudes quant à la protection des citoyens américains… Source